AUTEUR : tubini-(b)
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Les Upanishad vol. 13 et 20. Publiée et traduite par Auteurs : TUBINI (B.), KAPANI (Lakshmi) Collection : Les Upanishad Volume : 13 Tome : 20 ISBN : 978-2-7200-0973-3 Prix : 7.2 €
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DescriptionLes Upanishad, texte et traduction sous la direction de L. Renou.
Kaivalyopanisad, publiée et traduite par B. Tubini:10 pages pour introduction et traduction et 2 pages pour le texte sanskrit en devanagari. Atmapujopanisad publiée et traduite par Mlle Lakshmi Kapani :16 pages dont 1 de texte devanagari et transcription.
Les Volumes XIII et XX ont été réunis en 1 volume lors de la réimpression Dimensions : 13,50 x 21,10 x 0,3 cm Poids : 44 Lieu de parution : Paris Année de parution : 1974 Réimpression : 1992 Reliure : in-8° broché Pages : 32 Traduit par : B. Tubini, Lakshmi Kapan Traduit du : sanskrit
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Commentaire
Les Upanishads, dont douze ou treize en particulier terminent les Védas, contiennent des écritures philosophiques et métaphysiques traitant de la nature et du rapport de l'âme (atman) à l'esprit suprême Brahman. Le canon Muktika recense 108 Upanishads dont la composition s'étale de -800 à 1300 de notre ère. On distingue traditionnellement douze Upanishads majeures ou principales et quatre-vingt seize Upanishads mineures réparties en six catégories.
Les Upanisads anciennes, qui sont une douzaine, ont été élaborées au VIème siècle avant notre ère et dans les siècles antérieurs. Cette période correspond à la fin de l'époque védique, quand l'importance attachée aux dieux védiques et au sacrifice diminue, et la réflexion religieuse se porte sur la connaissance de brahman, essence transcendante, infinie, et son identification avec âtman, le soi. Le VIème siècle est l'époque de l'émergence du jainisme et du bouddhisme, une période de spéculation intense, où la discussion porte moins sur les actes associés au sacrifice que sur la connaissance authentique, mystique de la réalité ultime. Il est clair d'autre part - la Chândogya Upanisad le montre - que la discussion n'est pas restreinte au cercle des brahmanes, mais qu'elle s'étend à la classe princière. |
Commentaire
Kaivalyopanisad : Unique Réalité, le Brahman omnipotent, qui est libre de toute relation, est absolu " Kevala ". L'âme incorporée trouve la délivrance en s'isolant dans sa nature essentielle qui a pour soi-même le Brahman suprême. Le Sage qui, par le renoncement à tous les objets du monde empirique, parvient à l'état d'isolement spirituel absolu qui a nom " Kaivalya " est un Kevalin. La Kaivalyopanisad enseigne donc au sage la voie du renoncement et de l'union avec l'Absolu. Elle appartient au groupe des Upanisad Sivaïtes de l'Atharvaveda, puisqu'en elle l'exercice de contemplation intérieure est fondé sur Siva, mais elle est un enseignement de Yoga.
L'Atmapujopanisad figure dans la série intitulée Unpublished Upanishads. L'éditeur de ce recueil la classe parmi les Sâmanyavedânta Upanisad, parmi les Upanisad, donc, qui relèvent du fonds commun du Vedânta. Il faut remarquer toutefois qu'elle contient des éléments yogiques et qu'elle à pour sujet le râjayogin, l'adepte du râjayoga, "voie royale de réintégration".
Quant au titre de l'Upanisad, âtmapûjâ, on peut l'interpréter de deux façons : " Upanisad de l'adoration du Soi " ou " Upanisad de l'adoration et du Soi ". Cette analyse du titre nous aide à éclairer le texte lui-même. La première interprétation, en effet, met en évidence l'objet de la pûjâ, qui désigne l'adoration de l'image, rite quotidien, privé ou public, effectué devant la statue d'une divinité. Dans le présent contexte, c'est l'âtman, le Soi, l'âme, qui tient lieu de divinité. Il est clair que le mot pûjâ, tel qu'il est employé ici, renvoie plutôt à la forme intériorisée du rite, à la forme antarmukhî, laquelle se réfère au dhyâna, méditation.
La deuxième interprétation répond, en quelque sorte, à ces interrogations, en faisant surgir l'opposition mais aussi les corrélations qui existent entre le rituel et la mystique.
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Les Upanishad vol. 11-12-13-14. Publiée et traduite par Auteur : TUBINI (B.) Collection : Les Upanishad Volume : 11 Tome : 12 Numéro : 14 ISBN : 978-2-7200-0975-4 Prix : 15 €
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DescriptionLes Upanishad, texte et traduction sous la direction de L. Renou.
Atharvasira Upanisad:15 pages pour introduction et traduction et 5 pages de sanskrit en devanagari. Brahmabindûpanisad: 8 pages et 1 page pour le texte sanskrit en devanagari. Kaivalyopanisad : 10 pages pour introduction et traduction et 2 pages pour le texte sanskrit en devanagari. Sarvasaropanisad :10 pages pour introduction et traduction et 2 pages pour le texte sanskrit en devanagari.
Les Volumes XI, XII et XIV ont été réunis en 1 volume lors de la réimpression Dimensions : 13,50 x 21,20 x 0,4 cm Poids : 80 Lieu de parution : Paris Année de parution : 1952 Réimpression : 2003 Reliure : in-8° broché Pages : 64 Traduit par : TUBINI (B.) Traduit du : sanskrit
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Les Upanishads, dont douze ou treize en particulier terminent les Védas, contiennent des écritures philosophiques et métaphysiques traitant de la nature et du rapport de l'âme (atman) à l'esprit suprême Brahman. Le canon Muktika recense 108 Upanishads dont la composition s'étale de -800 à 1300 de notre ère. On distingue traditionnellement douze Upanishads majeures ou principales et quatre-vingt seize Upanishads mineures réparties en six catégories.
Les Upanisads anciennes, qui sont une douzaine, ont été élaborées au VIème siècle avant notre ère et dans les siècles antérieurs. Cette période correspond à la fin de l'époque védique, quand l'importance attachée aux dieux védiques et au sacrifice diminue, et la réflexion religieuse se porte sur la connaissance de brahman, essence transcendante, infinie, et son identification avec âtman, le soi. Le VIème siècle est l'époque de l'émergence du jainisme et du bouddhisme, une période de spéculation intense, où la discussion porte moins sur les actes associés au sacrifice que sur la connaissance authentique, mystique de la réalité ultime. Il est clair d'autre part - la Chândogya Upanisad le montre - que la discussion n'est pas restreinte au cercle des brahmanes, mais qu'elle s'étend à la classe princière. |
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La Sira Upanisad, " Upanisad principale " , " Tête " ou " Sommet " des Upanisads de l' Atharvaveda, appartient au groupe des " Upanisads Sivaites ". Ce sont celles où l'Être Suprême, l'Ineffable Brahman, est reconnu être Siva lui-même. Siva est l'Être Suprême que l'entendement humain ne peut atteindre.
Brahmabindûpanisad : La syllabe " Om " est le Brahman, l'Unique Réalité, mais aussi son symbole. Les trois voyelles et moments syllabiques de l'Om (A. U. M.) se résolvent dans la quatrième demi-syllabe muette que représente le point " bindu " de l'anusvâra. La Mândûkya-Upanisad enseigne que les trois premiers instants syllabiques correspondent aux états de veille, de rêve et de sommeil profond. Ces états affectent l'âme individuelle qui n'est autre que le Brahman, mais illusoirement réfléchi sur une individualité organique et psychologique.
Cette Upanisad a pour but d'enseigner la voie qui permet à l'âme individuelle de reconnaître sa véritable essence et de savoir qu'elle est le Suprême Brahman, ineffable, indifférencié, que le " bindu " symbolise. Cette voie est le Yoga.
Deussen situe cette Upanisad, entre les plus anciennes et Sankara.
Kaivalyopanisad : Unique Réalité, le Brahman omnipotent, qui est libre de toute relation, est absolu " Kevala ". L'âme incorporée trouve la délivrance en s'isolant dans sa nature essentielle qui a pour soi-même le Brahman suprême. Le Sage qui, par le renoncement à tous les objets du monde empirique, parvient à l'état d'isolement spirituel absolu qui a nom " Kaivalya " est un Kevalin. La Kaivalyopanisad enseigne donc au sage la voie du renoncement et de l'union avec l'Absolu. Elle appartient au groupe des Upanisad Sivaïtes de l'Atharvaveda, puisqu'en elle l'exercice de contemplation intérieure est fondé sur Siva, mais elle est un enseignement de Yoga.
La Sarvasâropanisad fait partie des Upanisad tardives qui groupaient et définissaient des concepts majeurs du Vedânta. De ces Upanisads, elle est la plus réputée.
Elle définit vingt-trois termes, ceux qui se rapportent à l'Âtman engagé dans la relativité et l'Âtman dans son essence absolue : Bandha " le lien ", Moksa " la délivrance ", Avidyâ " l'ignorance ", Vidyâ " la science ", les quatre états de l'Âtman (Veille, Rêve, Sommeil sans rêves, Quatrième Etat - la Mândûkyopanisad décrit également ces états), Les cinq enveloppes (Kosa) de l'Âtman (la Taittirîyopanisad les décrit aussi), Kartr " le sujet agissant ", Jîva " l'âme incorporée ", Pâncavarga " les cinq groupes ", Ksetrajna " le connaisseur du champ ", Sâksin " le Témoin ", Kûtastha " Celui qui occupe la plus haute place ", Antaryâmin " le Maître Intérieur ", Pratyagatman " l' Âtman interne ", Parâtman " l'Âtman Suprême ", Mâyâ " Mâyâ ".
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