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Les ‘askar à la fin du XVIIe siècle. Auteurs : ESTABLET (C.), PASCUAL (J.-P.) Collection : Institut Français du Proche-Orient, PIFD Tome : 269 Prix : 37 €
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DescriptionPoids : 614 Lieu de parution : Beyrouth, Presses de l'Ifpo - IRHT Année de parution : 2011 Reliure : broché Pages : 351
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Dans cet ouvrage, Colette Establet et Jean-Paul Pascual achèvent leur tour d'horizon de la société ottomane damascène vers 1700. Les inventaires après décès et les comptes de gestion des orphelins mineurs autorisent l'analyse du groupe des agents civils et militaires de l'État. Qui sont-ils ? Quels liens entretiennent-ils avec la société des ra‘â-yâ ? Peu avant 1700, ce n'est pas le montant moyen de leur fortune qui les distingue, mais la composition de leur patrimoine. Les ‘askar détiennent plus d'espèces que les ra‘â-yâ et, s'ils ne négligent pas les activités urbaines, c'est de la campagne, proche ou lointaine, qu'ils tirent de multiples revenus ; ils sont liés aux waqf dont ils exploitent biens urbains et ruraux. Ils partagent avec l'ensemble des sujets la même vie quotidienne, tout en privilégiant le style de vie des ra‘â-yâ les plus prospères. Enfin, les hommes affirment leur statut de ‘askar : ils détiennent armes et chevaux dont la valeur et la beauté expriment symboliquement l'appartenance à un groupe qui tient à se distinguer de celui des sujets. L'auteur : Agrégée d'histoire, Colette Establet a été enseignante dans le secondaire et Maître de conférences à l'Université de Provence ; elle est chercheur associée à l'IREMAM. Directeur de recherche au CNRS, Jean-Paul Pascual a été membre de l'IREMAM et de l'Ifpo ; il est chercheur associé à l'IREMAM. |
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Damas vers 1700 Auteurs : ESTABLET (C.), PASCUAL (J.-P.) Collection : Institut Français du Proche-Orient, PIFD Tome : 206 Prix : 25 €
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DescriptionPoids : 768 Lieu de parution : Damas Année de parution : 2005 Reliure : broché Pages : 360
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La part qu'occupent les activités textiles dans la ville, l'importance des tissus dans les biens de pèlerins morts par hasard à Damas, la place des étoffes dans les inventaires féminins et masculins des habitants de la cité attirent l'attention : il faut passer le seuil des maisons, des boutiques, il faut regarder, compter, pour aborder le quotidien « textile » de l'ensemble de la population damascène. Travaillant depuis une quinzaine d'années à partir d'inventaires après décès, ces documents comptables qui établissent à la mort d'un défunt l'état de ses propriétés, minutieusement décrites et estimées, les auteurs ont retrouvé les noms, la qualité, les couleurs, la valeur, les usages de ces tissus ottomans et indiens présents dans Damas vers 1700. Ils leur redonnent leur place dans les différents types de boutiques et d'intérieurs et montrent ainsi comment l'habit, l'étoffe ou la fourrure, jouent un rôle symbolique et marquent la distinction sociale. |
SommaireExtrait du Sommaire : Remerciements — Introduction : Les sources -La méthode utilisée : l'ordinateur et les données — Plan de l'ouvrage. — Les activités textiles dans la ville : Artisans et commerçants du textile dominent la cité - Les espaces de l'échange et du travail - Les outils de l'échange : poids, mesures, monnaie — Les métiers liés au travail de l'étoffe : artisans et/ou commerçants : Un premier groupe d'artisans bien différenciés, les 'aqqâd, des " passementiers " - Quelques très pauvres artisans au métier indifférencié ou mal décrit - Les tailleurs (hayyâft) - Les fabricants de 'abâ abawî) - Les fourreurs (farrâ') - Le marchand de tapis (tanâfisî). - Les teinturiers (sabbâg). - Conclusion — Les commerçants et négociants en tissus : Une typologie des commerçants d'étoffes. - Des couleurs ou non - Les textiles dans l'économie d'une partie arabe de l'Empire ottoman : la part de la fabrication locale, la part des importations. — Les étoffes dans les maisons : La place du tissu dans la maison - Nom et fréquence d'apparition des tissus présents dans les maisons - Tissus à domicile - Faire son marché à Damas vers 1700. — Conclusion — Bibliographie — Glossaire. Sommaire détaillé | |
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Les inventaires après décès de pèlerins morts à Damas vers 1700. Auteurs : ESTABLET (C.), PASCUAL (J.-P.) Collection : Institut Français du Proche-Orient, PIFD Tome : 170 Prix : 25 €
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DescriptionPoids : 420 Lieu de parution : Damas Année de parution : 1998 Reliure : broché Pages : 222
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Les inventaires après décès ne sont pas destinés à éclairer le comportement religieux de la foule des pèlerins en marche : ils permettent de brosser un tableau de la société pèlerine, d'approcher les conditions matérielles du voyage et de préciser le rôle de la caravane damascène dans le commerce international au début du XVIIIe siècle. Cependant, la seule analyse des objets possédés par cette société d'hommes venus des Balkans et d'Anatolie éclaire la signification spirituelle de l'acte du pèlerinage. Le pèlerin, contrairement à son homologue occidental de la même époque, n'affiche pas, par quelques signes apparents, sa propre distinction d'homme engagé dans un devoir religieux. Dans ses bagages, la marque du pèlerinage n'est visible qu'au retour. Apparaissent alors les biens acquis dans les Villes saintes: zemzemiyya, linceuls, chapelets, quelques tissus, d'innombrables turbans; mais à son ultime étape damascène, le pèlerin du retour ne transporte plus guère les simples objets indispensables du quotidien : il a perdu en chemin de la vaisselle, des tapis, et même certains de ses vêtements. Les a-t-il échangés sur les lieux du pèlerinage pour se procurer d'autres biens plus "extraordinaires" ? Cet humble trafic assure une gigantesque pulsation d'échanges réalisés dans une atmosphère de foire et de fête : la caravane respire au rythme du voyage, se vide des objets rassurants du quotidien et du domestique, pour se remplir de biens venus d'ailleurs, chargés de baraka, de sacralité et d'exotisme. | |
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Auteurs : ESTABLET (C.), PASCUAL (J.-P.) Collection : Institut Français du Proche-Orient, PIFD Tome : 148 Prix : 25 €
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DescriptionPoids : 400 Lieu de parution : Damas Année de parution : 1994 Reliure : broché Pages : 226
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Il est très heureux, qu'aujourd'hui Colette Establet et ]ean-Paul Pascual nous donnent le livre qui restitue la ville de Damas dans la plénitude de son organisation sociale et économique et dans sa structure urbaine en un moment qui restait parmi les plus obscurs de son histoire, la période charnière entre le XVIIe et le XVIIIe siècles. Ce livre nous apporte une abondance d'informations originales, riches de prolongements et de comparaisons significatives avec d'autres villes, sur la société civile damascène, dans ses diverses composantes (artisans, commerçants, 'ulama') mais aussi sur l'élite militaire. C'est un travail de sociologues du passé, qu'ils ont pu réaliser à partir d'une multitude de données patiemment collectées, déchiffrées, organisées et exploitées avec une perspicacité et une imagination qui leur ont permis de résoudre les innombrables difficultés rencontrées. Le tableau auquel ils parviennent est si riche qu'il faudrait pouvoir en citer tous les aspects : structure de la famille, caractères démographiques, organisation de la société, activités économiques sont ainsi abordés dans ce livre. A partir d'une documentation en apparence aride, ils nous donnent un livre vivant dans lequel l'humour ne manque pas. On y voit battre, à chaque page, le coeur d'une population que l'on découvrira souvent très proche de celle qui continue à animer aujourd'hui les rues, les quartiers et les souks de Damas dont ils sont les familiers et à qui ils offrent un travail qui lui fait honneur. C'est peu de dire qu'il s'agit d'un travail neuf par son objet, par la documentation utilisée, par les techniques mises en oeuvre (en particulier dans le domaine de l'informatique). La découverte à laquelle ils nous convient au cours d'une enquête qui est un modèle de solidité, encouragera, j'en suis sûr, d'autres chercheurs à effectuer des recherches comparables sur d'autres villes du monde arabe. Ce remarquable travail s'inscrit dans la tradition de l'Institut français d'études arabes de Damas dont les publications, livre après livre, nous restituent l'histoire millénaire de la Syrie musulmane. Il témoigne aussi de l'activité du groupe de chercheurs qui, à Aix, dans le cadre de l'IREMAM, se sont attachés depuis une vingtaine d'années à l'étude des villes arabes. André Raymond | |
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