Description
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Paris, 1933,
in-8° br., 16 pages.
ISBN : 978-2-7200-0395-0 |
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Dim : 0,2
x 11,40 x 17, 70 cm
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Poids : 18
g
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Prix : 3,20
euros
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Commentaire
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Le babisme, mouvement religieux réformateur et millénariste,
est fondé en Perse en 1844, par un jeune commerçant
de la ville de Chiraz, Siyyid Alí Muhammad Shírází
(1819-1850), qui sera ensuite surnommé le Bâb.
Nouvelle religion indépendante de l'Islam le babisme se répandit
à travers la Perse, touchant toutes les couches de la population.
Le Báb déclara en plusieurs occasions qu'il était
le "Promis" attendu par les musulmans à la "fin
des temps" et écrivit notamment son oeuvre majeur, le
Bayán (1847-1848), qui est une "explication" du
Coran : Le Bayàn remplaçe le Coran pour les béhahis
(ou babis) et sa loi abroge celle de la charia.
Le clergé chiite associé au gouvernement persan réagit
à cette remise en cause de l'islam traditionnel et de son
autorité par une persécution féroce en martyrisant
des dizaines de milliers de babis.
Persécuté, le Báb fut fusillé en 1850
: ses restes furent transportés par les babis en Palestine
pour être déposés en 1909 dans le Mausolée
du Báb du Mont Carmel.
Malgré sa jeunesse et la brièveté de sa vie
missionnaire, le Bâb révéla l'équivalent
de 500 000 versets, dont la plus grande partie a été
perdue.
En 1849, quelques temps après le martyre de Quddús,
le Báb rédigea son testament dans lequel il désignait
son disciple Mírzá Yahyá Núrí
(ou Mirza Yahya Soubh-i-Ezel) (1831-1912) comme son successeur à
la tête de la communauté babie en attendant la venue
de "Celui que Dieu rendra manifeste".
Ces quelques pages sont une courte étude défendant
la cause de Mirza Yahya Subh-i-Ezal, considéré comme
successeur du Bab, en réponse aux affirmations contraires
des opposants Baha'i contemporains. La question demeurera irrésolue.
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