Description
|
Paris, 2012,
in-8° br., 136 pages.
ISBN : 978-2-7200-1180-1 |
–
|
Dim : 22
x 14,40 x 1,10 cm
|
–
|
Poids : 205
g
|
–
|
Prix : 20
euros
|
|
Commentaire
|
"Les Luttes et les Rêves"est le titre choisi par
Victor Hugo pour le Livre troisième des Contemplations.
Mais c'est aussi, à la vérité, le titre qui
peut aisément désigner "Tout Hugo", Hugo
poète de Toute la Lyre,
Hugo lutteur infatigable et rêveur obstiné, "Olympio
et Hierro" à la fois, "Olympio, la Lyre" et
"Hierro, le combat", ainsi qu'il se désignait lui-même.
Luttes et rêves, dans sa vie comme dans son uvre, sont
indissociables, intimement mêlés, entrelacés
et solidaires ; le rêve sans cesse accompagne, autorise et
valorise la lutte, jusqu'aux limites extrêmes des utopies
visionnaires (les États-Unis d'Europe, la Pitié
Suprême, l'universelle Fraternité...). C'est
ce double itinéraire, raconté en une suite de vingt-cinq
tableaux où alternent récit biographique et analyses
de textes, qui invite le lecteur de ce livre à des rencontres,
ou à des retrouvailles, avec un Victor Hugo qui reste toujours
aussi actuel parce qu'il est éternel et universel.
Claude GÉLY, né le
29 mai 1930, Agrégé de lettres classiques, professeur
émérite des universités, a consacré l'essentiel
de ses travaux à la littérature française de
l'époque romantique. On retiendra, notamment, la publication
et l'édition critique du Cahier
vert de Maurice de Guérin, et plusieurs études
sur Victor Hugo, depuis les deux thèses de son Doctorat d'État
(1969) jusqu'à son avant-dernier ouvrage : Paysages
de Victor Hugo (1998). |
Sommaire
|
Avant-propos
— Errances : « J'ai des rêves de gloire en
mon âme inquiète ... ».
— « Jardin fermé» : « Ce
qui se passait aux Fellillantines.
— « Une longue rêverie mêlée d'études
exacte.
— Premiers travaux, premières « luttes».
— « Indulgence pour les heureux » (1823, 1825)
.
— Du « cri d'aigle» (1827) au son du cor d'Hernani
(1830).
— « Des feuilles tombées, des feuilles mortes... »
(1831).
— «Toi, demande au monde nocturne... ».
— « On va, on reve devant soi... ».
— « Et les grands horizons... » : « voix
intérieures » et voix du monde.
— « Castille, Aragon, mes Espagnes... » .
— Le temps des « ombres » Victor Hugo est-il
« mort » ?
— « Entrée dans l'exil ». Le « rire »
de Jersey .
— « Rager comme le vent, rugir comme la mer ».
— « Maison d'exil, mêlée aux catacombes... »
.
— « Une destinée est écrite là... »
.
— « Mon noir Guernesey ».
— « Ce rêve était l'histoire ouverte à
deux battants » .
— « Ces misérables que vous regardez à
peine... ».
— « Comme les exilés, ridicule et sublime ».
— « Les faunes ont caché ta lyre et mis à
sa place un hautbois ».
— « L'Ananké
des choses » .
— « L'année terrible ».
— « La souveraineté des choses innocentes ».
— « Solennité crépusculaire ».
Bibliographie sommaire
|