Le Drg-Drçya-Viveka est attribué
à Shankarâchârya
comme le Viveka-cuda-mani.
Ce manuel est un classique de la philosophie védantique.
Les 46 versets du Drig-Driçya-Viveka constituent une méthode
d'investigation qui a pour fin de distinguer le Spectateur du Spectacle.
Cette discrimination est d'une importance capitale, si l'on désire
aborder avec fruit les hautes études védantiques.
L'ouvrage comporte également une introduction complète
au sujet du Védanta.
Quiconque lira en notre langue ce
texte très serré, mais d'autant plus précis,
saura comment la discrimination entre " Spectacle et Spectateur "
apporte, selon la philisophie védique, la clé du salut.
P. Masson-Oursel
Adi Shankarâchârya, est
considéré comme l'un des plus grands maîtres
spirituels de l'hindouisme, philosophe, réformateur, et commentateur
le plus connu des textes liés au Vedânta
et des Upanisad
principales. Il fut vénéré pour son immense
érudition, ses qualités de coeur, sa probité,
sa sagesse.
Le Swami Nikhilânanda (1895-1973)
fut un disciple direct de la Sainte Mère
Sri Sarada Devi. Ordonné moine de l'ordre de Ramakrishna
en 1924, il a passé plusieurs années dans un monastère
de l'Himalaya où il fit une étude sur l'hindouisme
et d'autres systèmes de la philosophie et de la religion.
Envoyé en Amérique, en 1931, il fonde le centre de
Ramakrishna-Vivekananda de New York dont il sera le chef spirituel
jusqu'à sa mort.
Swâmi Siddhéswarânanda
(1897-1957), communément appelé Gopal Maharaj,
était un moine respecté de la Mission Ramakrishna,
initié par Swami Brahmananda.
Il avait une grande admiration pour Sri
Ramana Maharshi.
Désigné par la Mission Râmakrishna pour représenter
la spiritualité indienne en France, il fonde l'ashram Râmakrishna
à Gretz (Centre Védantique Ramakrishna), en 1948.
Il répand le message du Vedanta en langue française
et devient connu en France par ses conférences et ses écrits.
|